« Moi, Daniel Blake » est l’implacable réquisitoire de Ken Loach contre les politiques d’austérité. Minutieusement, il démontre comment le système broie impitoyablement le chômeur, l’enferme dans une logique d’exclusion et le conduit à sa perte.
« Moi, Daniel Blake » est l’implacable réquisitoire de Ken Loach contre les politiques d’austérité. Minutieusement, il démontre comment le système broie impitoyablement le chômeur, l’enferme dans une logique d’exclusion et le conduit à sa perte.
A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté des Nations Unies, un état des lieux s’impose vu l’aggravation de la situation en Belgique.
Ce qui marque ce n’est pas tant le résultat, minable, en termes d’emplois nouveaux, mais bien comment cette sous-performance évidente a servi de « success story » à la propagande gouvernementale côté francophone, relayée par des médias révérencieux qui laissent entendre, mois après mois, années après années, que puisque le chômage baisse (pas toujours pour de bonnes raisons) et que des emplois (peu durables, à bas salaire) sont créés, tout va mieux quand dans la vraie vie, les Wallons et Bruxellois appauvris par la poltique gouvernementale rament à contre-courant.
En 2019, les partis francophones veulent tous faire marche arrière (merci les « Gilets Jaunes ») sauf le MR, seul parti francophone au gouvernement fédéral (en affaires courantes) jusqu’aux élections fédérales, régionales et européennes du 26 mai 2019.
Hilarante satire du pouvoir à travers les rapports qu’entretiennent les gens soumis à la dictature du travail.
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