Chômeuse Profiteuse remporte la première manche de son combat contre la dégressivité au Tribunal du travail de Liège. A l’audience ce 20 janvier après-midi, l’Auditorat du travail a rendu un avis favorable à la plaignante. L’Auditorat a réfuté l’argument d’irrecevabilité de l’ONEM et abondé dans le sens de l’avocat de la FGTB, Me Bruyère qui reprenait l’argumentaire du Prof. Daniel Dumont sur la violation du standstill attaché à l’article 23 de la Constitution. (Suite à l’épidémie de coronavirus, le jugement du 16 mars 2020 a été reporté à une date indéterminée).
Auteur : Corine Barella
J'ai conçu des stratégies de communication et géré les relations médias pour des réseaux européens et belges et un syndicat. Avant cela j'ai été journaliste professionnelle publiée en Belgique en France et au Luxembourg.
Ce 20 janvier 2020 au Tribunal du Travail de Liège (section Liège) se tiendra le procès de la dégressivité accrue du chômage instaurée sous le gouvernement Di Rupo.
« Moi, Daniel Blake » est l’implacable réquisitoire de Ken Loach contre les politiques d’austérité. Minutieusement, il démontre comment le système broie impitoyablement le chômeur, l’enferme dans une logique d’exclusion et le conduit à sa perte.
A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la pauvreté des Nations Unies, un état des lieux s’impose vu l’aggravation de la situation en Belgique.
Ce qui marque ce n’est pas tant le résultat, minable, en termes d’emplois nouveaux, mais bien comment cette sous-performance évidente a servi de « success story » à la propagande gouvernementale côté francophone, relayée par des médias révérencieux qui laissent entendre, mois après mois, années après années, que puisque le chômage baisse (pas toujours pour de bonnes raisons) et que des emplois (peu durables, à bas salaire) sont créés, tout va mieux quand dans la vraie vie, les Wallons et Bruxellois appauvris par la poltique gouvernementale rament à contre-courant.
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